“Ce que je veux, c’est finir Vegas sans regrets” : le départ réussi d’Alexandre Reard aux WSOP

Alexandre Reard, joueur de poker français a fait un début fracassant aux WSOP avec plus de 440 000 $ de gains. Grâce à une régularité impressionnante en tournois, il obtient une belle 3e place sur un Main Event.

Un départ canon à Las Vegas : Reard démarre fort et assume ses choix

Invité ce dimanche dans le RMC Poker Show, Alexandre Reard, ambassadeur du site de poker Unibet, a partagé son enthousiasme après un début de Vegas déjà très rentable : plus de 440 000 $ empochés en seulement trois tournois.

« J’ai commencé par cinq ou six tournois où je bustais assez vite, puis j’ai trouvé le bon rythme. J’ai terminé 3e sur un Main Event, donc je suis très content. »

Alexandre Reard se confie concernant le niveau des tournois de poker à Las Végas :

« Je juge rarement le niveau, car à la fin d’un tournoi c’est toujours dur si tu veux gagner de l’argent. »

Plus qu’un bon séjour à Végas, c’est une approche réfléchie qu’il revendique : « Ce que je veux, c’est arriver à la fin du Vegas et me dire que je n’ai aucun regret. Le bracelet, c’est bien, mais ce que je juge, c’est mon comportement. »

Ce mental de compétiteur s’inscrit dans une vision presque sportive du poker : « Il faut rester compétitif peu importe les résultats et surtout, se donner à 100 %. »

Sélection, psychologie et passion : la méthode Reard

Alors que d’autres enchaînent les tournois sans relâche, Reard préfère choisir ses batailles :

« Je fais des programmes de 5 à 10 jours. Je ne peux pas tout jouer, ça demande de la concentration. »

Il assume aussi sa sensibilité :

« J’ai arrêté le cash game. Un jour, j’ai gagné 8 000 $ et fait pleurer un joueur. Depuis, ça a cassé quelque chose à l’intérieur de moi. »

Fasciné par la psychologie du jeu, il avoue avoir lu plus de 300 livres sur le sujet : « Je veux comprendre pourquoi certains sont toujours en table finale. C’est ça que je trouve fascinant. » Et la suite ? Reard prendra le temps : « Je vais suivre Florian Ribouchon et viser les plus beaux tournois. Il y a encore beaucoup à faire à Vegas.« 

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Moi, c’est Jonathan. Mon premier pari, je l’ai placé à 17 ans sur un match de Ligue 1. Mon premier tournoi de poker en ligne ? Perdu en dix minutes… Depuis, j’ai passé des milliers d’heures à décortiquer les rouages du jeu en ligne : les probabilités, les plateformes, les pièges, mais aussi les vraies opportunités. Aujourd’hui, j’écris ici pour transmettre ce que j’aurais aimé savoir plus tôt. Que vous soyez curieux ou déjà accro, je vous aide à jouer plus malin.