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Lors de son passage sur le RMC Poker Show, Pierre Calamusa a accepté de revenir sur certaines de ses déclarations effectuées, à l’occasion d’un épisode de « Dans la tête d’un pro », l’émission de l’application poker Winamax. Très médiatique, le joueur a tenu à clarifier sa position et à expliquer les récentes critiques qu’il a pu émettre à l’encontre de certains de ses adversaires.
Tout d’abord, Calamusa assure que jamais, il ne critiquera de joueur débutant ou amateur pratiquant le poker et optant pour certaines stratégies qu’un joueur professionnel pourrait trouver déroutante. En revanche, celui-ci assure qu’il n’hésitera pas à s’en prendre aux joueurs professionnels agissant de manière un peu stupéfiante.
Une approche différente entre professionnels
Dans cette situation précise, Pierre Calamusa considère que certaines attentes légitimes existent concernant la qualité du jeu. Selon lui, les joueurs professionnels de poker se doivent de maîtriser certaines séquences de mises classiques, comparables aux ouvertures standardisées aux échecs.
« C’est un peu comme un schéma d’ouverture aux échecs […] Aux échecs si vous ouvrez mal, vous allez perdre la partie. Maintenant au poker, c’est un peu pareil. On sait que par exemple que cut-off contre bouton sur un flop valet 3-4, le cut-off doit check absolument toutes ses mains. »
Ces enchaînements stratégiques doivent normalement permettre à ceux qui détiennent des mains fortes de pouvoir maximiser leurs gains, en profitant au maximum d’une situation qui leur est favorable. L’objectif d’une telle main de poker consiste à extraire le maximum de big blinds possible de chaque situation avantageuse, ce qui constitue l’essence même du poker rentable.
Les conséquences d’un jeu sous-optimal
Calamusa, dans cet échange, revient sur une récente main d’un de ses adversaires en plein tournoi de poker, d’un adversaire qui n’a fait que C-Bet (mise effectuée au flop par le relanceur initial, de taille généralement comprise entre 1/2 pot et le pot entier) alors qu’il était en position très favorable sur le tirage.
Une approche qu’il juge défaillante et qui présenterait même des risques sur le long terme pour son adversaire. À jouer ainsi, ce dernier développe des ranges de mains inadaptées. Une telle stratégie conduit alors à surpayer les mains faibles tout en sous-exploitant les mains premium, compromettant ainsi la rentabilité globale.
« S’il commence à développer des ranges de mise là où il ne devrait pas, ça veut dire qu’il va mettre trop d’argent dans le pot avec une range qui est trop faible. Ça, ce n’est vraiment pas ce qu’on veut. »
